L’AVC ou accident vasculaire cérébral touche environ 150 000 personnes. Les individus âgés de 20 à 55 ans sont les plus concernés. Cependant, les personnes de moins 35 ans présentent moins de risque d’être affectées par cette maladie. Pour ne pas vivre dans l’incertitude, découvrez ci-après comment reconnaître un AVC.
La notion de l’AVC
Avant d’apprendre à reconnaître un AVC, découvrez de quoi il s’agit. C’est une maladie causée généralement suite à un manque de sang ou d’oxygène au cerveau. Elle peut se présenter sous différentes formes. D’une part, il y a l’infarctus cérébral ou l’AVC ischémique qui est provoqué par l’obstruction de l’artère par une athérosclérose ou par un caillot de sang. Cette forme d’AVC représente environ 85 % des cas. D’autre part, retrouvez l’AVC hémorragique qui n’est rien d’autre que la déchirure de l’artère du cerveau. Ce type d’AVC correspond à 15 % des cas échéants.
Les signes de l’AVC
Pour savoir comment reconnaître un AVC, voici quelques signes qui ne trompent pas.
- Les troubles visuels : le problème de la vue peut se manifester sur un seul œil ou impacter le champ visuel en étant réduit à 50 % sur les deux yeux ;
- Les maux de tête : ce sont des problèmes qui ne se présentent pas de façon régulière. Cependant, quand les maux de tête surviennent, ils peuvent être violents. Certaines personnes perdent même l’équilibre, voire s’évanouissent ;
- L’aphasie : les personnes qui souffrent de l’AVC présentent des problèmes de la parole. Cela peut être une perte partielle ou totale. Quoi qu’il en soit, les personnes atteintes d’AVC ont soudain des difficultés à parler, à articuler et à dire des phrases.
Les personnes qui sont touchées par l’AVC présentent également une déformation de la bouche, une perte d’équilibre ou de coordination, une diminution de la motricité et de la sensibilité.
Les gestes à adopter face à une personne souffrant de l’AVC
Lorsque vous savez reconnaître un AVC, il est temps d’apprendre les gestes à adopter face à une personne atteinte de cette maladie. La première chose à faire est d’appeler le SAMU. Par la suite, mettez la personne en position allongée de sorte qu’elle soit bien confortable et à l’aise. Veillez à ce que les voies respiratoires du patient soient bien ouvertes le temps d’attendre les secours. N’oubliez pas de noter l’heure de l’incident afin que le médecin puisse savoir le moment de la manifestation des premiers signes.
Pour être sûr qu’il s’agit bien d’AVC, demandez à la personne de sourire. Si elle a un sourire déformé, cela devrait vous alerter. Vous pouvez aussi demander à la personne de lever les deux bras. Si elle n’arrive qu’à monter qu’un seul bras, c’est un signe de plus. Dans le cas où la personne a des difficultés à parler, vous pouvez également être sûr qu’il s’agit d’un AVC.
Les facteurs-risques d’un AVC
Certains facteurs peuvent augmenter les risques d’un AVC chez certaines personnes, pour ne citer qu’une tension trop élevée, une obésité abdominale, une alimentation déséquilibrée, un manque d’activité physique, une consommation d’alcool et le tabagisme.
Une personne atteinte du diabète présente également plus de risque de faire un AVC que d’autres. Il en est de même pour les personnes qui souffrent de dépression, de stress ou d’isolement. Le cholestérol, les triglycérides et une concentration importante de lipides dans le sang augmentent aussi le risque de développement de l’AVC.
La prévention contre l’AVC
Après avoir appris comment reconnaître un AVC, découvrez quelques gestes pour prévenir cette maladie. Par exemple, arrêtez de consommer du tabac et du cannabis. Adoptez une alimentation équilibrée et limitez la consommation d’alcool. Évitez également les situations stressantes. Pour les patients en surpoids ou obèses, veillez à perdre rapidement du poids.
Pour traiter l’AVC, un contrôle de l’hypertension artérielle est de mise. N’oubliez pas non plus de réaliser un traitement du diabète ou de la dyslipidémie.
En bref, vous n’avez qu’à connaître les différents signes de la maladie pour la reconnaître : troubles visuels, maux de tête et aphasie. D’autres symptômes peuvent également survenir, à l’exemple de la déformation de la bouche, de la réduction de la motricité et de la sensibilité ainsi que de la perte de la coordination. Certains facteurs peuvent accélérer le développement de la maladie chez quelques personnes.
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Sources :
https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-cardiovasculaires/accident-vasculaire-cerebral-avc/article/les-signes-de-l-avc
