De type chronique, la rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire qui touche le côlon (ou gros intestin), ainsi que le rectum. Cette pathologie nécessite un examen rigoureux pour confirmer le diagnostic. Le médecin prescrira ensuite un traitement médical pour soulager les douleurs et les symptômes.
Les types de rectocolites et les principales causes de cette maladie inflammatoire
Également appelée colite ulcéreuse aiguë, la rectocolite hémorragique (ou RCH) touche l’appareil intestinal chez l’homme et la femme. Il n’y a pas de distinction d’âge. En fonction de sa localisation, il peut s’agir d’une rectite, située au niveau du rectum. Les rectocolites intermédiaires affectent une partie du côlon et le rectum.
Quant aux rectocolites pancoliques, elles touchent le gros intestin, ainsi que le rectum. Les connaissances actuelles n’établissent pas encore de causes précises pour cette pathologie. Elle peut avoir pour origine un mode de vie ou un environnement inadaptés. Le patrimoine génétique et l’état psychologique du patient constituent d’autres facteurs potentiels.
Les symptômes de la rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique peut présenter plusieurs symptômes :
- des douleurs rectales, abdominales et anales ;
- des diarrhées accompagnées de saignements ;
- des rectorragies ;
- des épreintes qui se traduisent par de fausses envies d’aller à la selle.
Cette maladie inflammatoire peut aussi provoquer une perte d’appétit, de l’anémie, de la fièvre et des douleurs articulaires. Avec des symptômes similaires, il convient de ne pas la confondre avec la maladie de Crohn. Selon le profil des patients et la gravité des lésions, ces symptômes ne sont pas systématiques. L’intensité, la durée et la fréquence sont également variables.
Le diagnostic par un professionnel de la santé
Afin de confirmer ou d’infirmer la manifestation d’une rectocolite hémorragique, il est nécessaire de consulter son médecin traitant ou un gastro-entérologue. Dans un premier temps, une analyse des selles et une prise de sang sont réalisées, ce qui permet d’écarter les infections de cause virale, bactérienne ou parasitique. Puis, le patient doit effectuer un examen endoscopique. Il peut s’agir d’une coloscopie, d’une rectoscopie ou d’une sigmoïdoscopie. Tout dépend où le praticien suspecte la localisation des lésions.
En tant que maladie inflammatoire chronique, la rectocolite hémorragique nécessite une prise en charge rapide. Avant de proposer un traitement destiné à atténuer les symptômes, le diagnostic d’un professionnel de la santé est indispensable.
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